Motion commune parents-profs-élèves-personnels présentée au CA du 25 février 2016

Lycée les Bourdonnières à Nantes

Motion commune parents-profs-élèves-personnels

présentée au CA du 25 février 2016

Pour cette rentrée 2016, on nous annonce 105 élèves de secondes en plus sur le Sud Loire et la Région n’a pas anticipé l’augmentation des effectifs en Lycée.

Le lycée Les Bourdonnières a déjà fait beaucoup d’efforts pour accueillir de nouvelles classes les années passées.

Le lycée a désormais largement dépassé sa capacité d’accueil et les difficultés de fonctionnement rencontrées cette année mettent en péril les conditions d’études correctes de tous les lycéens :

• Manque de salles de cours (salles de classes, salles informatiques, labo...) malgré des emplois du temps répartis souvent de 8h à 18h même le mercredi après midi.
• Des contraintes d’emploi du temps et de salle amplifiées par le nombre croissant d’élèves.
• Salles d’études et CDI très souvent saturées, empêchant les élèves de travailler durant leurs nombreux “trous” d’emploi du temps.
• Un seul gymnase vétuste de 40 ans et très insuffisant pour les 2000 élèves !! Les travaux d’agrandissement et rénovation vont perturber inévitablement le fonctionnement de l’EPS pendant 3 à 4 ans. Les coûts et pertes de temps de transport pour pratiquer du sport à l’extérieur du lycée sont actuellement très importants et l’horaire minimum d’EPS n’est plus respecté.
• Saturation du restaurant scolaire obligeant des élèves  à manger ailleurs, voire à ne pas manger du tout.
• Conditions d’accueil des élèves en situation de handicap dégradées. Nous avons déjà cette année des retours d’élèves en difficulté lors des déplacements d’intercours car les couloirs sont trop étroits et bondés; le nombre d’AESH disponibles est déjà insuffisant pour permettre à ces élèves de travailler dans de bonnes conditions. La spécificité d’accueil des Bourdonnières est mise à mal.
• Coup de frein aux échanges internationaux : l’accueil des correspondants ne sera plus possible dans les classes et les subventions régionales insuffisantes, l’enveloppe étant la même malgré l’accroissement du nombre d’élèves.
• Changements de filière pour les élèves de première impossibles à mettre en place : les classes étant saturées, ils ne peuvent corriger une erreur d’orientation en début d’année.

Malgré toutes ces difficultés, pour la rentrée 2016, on demande au Lycée d’accueillir une section  seconde en plus ce qui porterait le nombre d’élèves à 1989. Abonder la DHG ne saurait suffire à résoudre tous ces problèmes : ce projet n’est ni raisonnable, ni réalisable.

Il y a nécessité d’adapter la carte scolaire et le programme de construction des nouveaux lycées aux réalités des évolutions démographiques du Sud Loire. Les élèves et les personnels ne sont pas responsables de cette situation.

Les parents d’élèves et les personnels d’enseignement et d’éducation s’opposeront vigoureusement à cette classe supplémentaire dans les conditions actuelles.